Les Mondes Souterrains ont toujours fasciné l’Homme. Dans l’imaginaire, l’antre de la Terre a sa part d’ombre, de danger, plutôt effrayant, mais possède aussi une part de lumière, d’inspiration, pleine de ressources, au sens propre, comme au figuré. La réalité, elle, est multiple : transports souterrains, tranchées, mines… Elle passionne les artistes, la littérature et le cinéma.
Ce fabuleux voyage débute par une descente vers les souterrains. Au bout du tunnel, la Sibylle d’Erythrée accueille le visiteur comme la gardienne des Mondes Souterrains, la prophétesse communique avec les forces souterraines. 200 œuvres pour se plonger dans les multiples richesses des entrailles de la Terre, grâce à une scénographie pleine de surprises et une ambiance sonore absorbante.
Un hommage aussi au territoire...
Forcément, comment ne pas évoquer la passé minier de notre territoire dans une exposition abordant les Mondes Souterrains… « Le sujet même de l’exposition prend ses racines dans l’histoire du territoire », explique Gautier Verbeke, co-commissaire de l’exposition. La mine est à l’honneur au centre de l’exposition consacré aux œuvres emblématiques du monde minier. « L’histoire du territoire est également évoquée à travers l’évocation des guerres mondiales, en particulier la Première, avec des œuvres qui font référence aux tranchées ou aux abris sous terre », poursuit le co-commissaire.
L'exposition "Mondes Souterrains, 20 000 lieux sous la terre" jusqu'au 22 juillet 2024 Exposition gratuite le premier week-end d'ouverture (30 & 31 mars) Informations pratiques
Mais aussi, un délicieux programme...
« Le printemps apporte de belles choses », se réjouit la directrice du Louvre-Lens, Annabelle Ténèze. En effet, alors que la nouvelle exposition temporaire ouvre ses portes, c’est au 1er jour du printemps qu’une nouvelle œuvre s’installait au musée : Le Panier de Fraises, de Jean Siméon Chardin (1699 – 1779). L’œuvre est pour la première fois exposée depuis sa récente acquisition par le Louvre au terme de la campagne « Tous mécènes ! ». Un prêt exceptionnel faisant le plus grand bonheur du Louvre-Lens, qui l’exposera jusqu’au 30 mai 2024 dans la Galerie du Temps.