
Championne d’Europe, l’Équipe de France cécifoot a terminé 7e du Mondial cette année. Ses membres visent à présent les Jeux paralympiques. Cette discipline, encore méconnue, réservée aux malvoyants, se joue avec un ballon qui émet un son en roulant. Sur le terrain, deux équipes de quatre joueurs et un gardien, lui voyant, se disputent le ballon lors de deux mi-temps de 15 minutes.
Dans l’agglomération, le club Sang et Or compte depuis 2018 sa section cécifoot. Elle s’entraîne sur un nouveau terrain homologué à Lens, situé au stade Carpentier. Avec une quinzaine de pratiquants – « quasiment tous avec une lourde déficience visuelle » précise Michael Derensy, leur entraîneur – ils prennent part à un championnat national, divisée en début de saison en deux poules, nord et sud. « À l’issue de la première phase, il y aura une poule Élite et une poule Challenger. Je suis prudent mais les joueurs aimeraient bien accéder à l’Élite. »
Des pépites lensoises à Paris ?
Certains d’entre eux ont d’ailleurs toutes leurs chances de participer, au stade Tour Eiffel, du 30 août au 7 septembre prochains, aux Jeux paralympiques. « Lucas Grosset, notre gardien voyant, pourrait être l’un des deux gardiens retenus. Allan Castel n’est pas loin de faire partie du groupe. »
En attendant, les deux pépites ont pu croiser la route des Bleus, venus s’entraîner à Lens en juillet. « On aimerait bien accueillir chez nous d’autres délégations », espère Michael Derensy. La deuxième journée de championnat du RC Lens cécifoot se jouera d’ailleurs au stade Carpentier, le 18 novembre, face à Anderlecht et Saint-Mandé.
