
La forte croissance du nombre de véhicules électriques en circulation incite acteurs publics et privés à augmenter la cadence pour l’installation de bornes. Ainsi, la CALL a rapidement bâti une stratégie pour réussir la transition vers une mobilité décarbonée et répondre aux besoins des habitants. S’appuyant sur une analyse territoriale et sur les projections européennes d’augmentation du nombre de véhicules électriques, la CALL fixe les besoins en bornes de recharge publiques pour 2026, 2030 et 2035.
270 bornes à horizon 2026
Plusieurs communes ont anticipé ce mouvement en installant plusieurs bornes avant la prise de compétence de la CALL l’an dernier : Lens, Givenchy-en-Gohelle, Mazingarbe, Sains-en-Gohelle et Wingles. Les besoins estimés en bornes de recharge sur notre territoire d’ici fin 2026 sont de 270 points de charge, dont 160 points de charge sur l’espace public. « C’est un objectif ambitieux mais réalisable avec une augmentation de la cadence des installations dès cet automne 2025, et cela pendant deux ans », affirme Alain Dubreucq, conseiller Délégué en charge des mobilités. Ne sont pas considérées ici les bornes situées dans les espaces privatifs (parkings privés des entreprises, des logements collectifs, etc.). Pour la collectivité, le coût est nul, tant en investissement qu’en fonctionnement. Des recettes seront perçues par les communes, qui accueilleront les bornes ; un système sensiblement équivalent à celui des éoliennes. Ce dispositif permettra aux habitants du territoire d’avoir accès à un même type de borne, que l’on recharge son véhicule à Loison- sous-Lens ou à Méricourt, avec des modalités de paiement et une tarification identiques.