Le point de vue écologique
Chaque année, 180 000 tonnes de bouteilles plastique sont produites en France (3 kilos par personne et par an). Le bouchon est certes pratique, le design attire… Mais l’eau du robinet, elle, n’induit aucune consommation plastique, ni de transport routier d’ailleurs. Autre alternative : l’eau dans les bouteilles consignées en verre.
Le goût, le calcaire ?
L’eau du robinet contrairement à l’eau en bouteille est souvent accusée d’avoir un arrière goût de chlore. En effet, pour la rendre potable, l’eau venant de votre robinet est traitée à base de microdoses de chlore, rassurez-vous, TOTALEMENT inoffensives. Laissez la respirer un peu. On dit qu’une heure au frigo (ou pas d’ailleurs) dans une bouteille en verre (recyclable à l’infini) permet au chlore de s’évaporer.
Le calcaire est lui un élément naturel de l’eau. Et, idée reçue, il n’est pas dangereux pour la santé ! Il apporte à contrario, le calcium et le magnésium nécessaires à la croissance et à un squelette solide. 15 à 20 % de nos besoins quotidiens en calcium et magnésium peuvent être couverts par cette eau. Autre astuce : la filtrer réduit le chlore et l’odeur de l’eau du robinet.
Le coût
La qualité

L'eau est d'une qualité irréprochable. Chaque année près de 10 000 tests multi-paramètres sont réalisés sur le territoire par Eaux de l’Artois. Les protocoles ont été adaptés avec les procédures de crise, déjà existantes. La chloration, indiquant la présence de virus et bactérie dans l’eau, est toujours la même et permet de garantir l’accès à l’eau potable selon les lois françaises en vigueur. « Ces tests au chlore respectent les recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de Santé), soit un dosage de chlore égal à 0.5mg/l à chaque usine de production », explique Marc Caytan, manager du service production Eaux de l’Artois.
- Pendant le premier confinement, nous vous expliquions comment l'eau distribuée sur le territoire est "bichonnée".