Dans la journée, des temps dédiés à cette découverte sont organisés. Les soigneurs invitent et accompagnent le public au cœur de l’enclos de contact. Sur ces lieux, les équipes des Cytises offrent aux visiteurs de la nourriture à distribuer aux animaux. C’est aussi l’occasion de connaître l’alimentation, le mode de vie, ou encore les espèces présentes. Toutes les questions sont bonnes à poser pour tout savoir sur ce monde vivant qui nous entoure et que nous ne connaissons pas toujours.
On peut même les toucher...
Si vous rêvez de toucher une poule de soie, un canard ou un cobaye, c’est le moment ! Les soigneurs proposent effectivement ce contact, familier pour certain et inédit pour d’autres. Avec leur autorisation, vous pouvez caresser les animaux ou simplement les voir de plus près, pour mieux les découvrir et les comprendre. Attention, les lapins, eux, n’apprécient pas toujours d’être manipulés et ne sont donc pas de la partie pour les caresses. Car oui, toucher les animaux c’est possible, mais leur respect et leur bien-être est primordial. Alors lapins, comme cochons, apprécieront la nourriture distribuée, mais l’idylle n’ira pas plus loin avec eux.
Le métier des soigneurs
Partager un tel moment avec l’équipe des Cytises est aussi l’occasion de découvrir leur métier et leur quotidien, en interrogeant les soigneurs sur leurs gestes, leurs connaissances et leurs parcours. Un instant qui peut parfois permettre de susciter une vocation pour un métier de passion, au plus près des animaux.
Aurore, soigneuse animalière : "nous sommes polyvalents"
Aurore travaille au Parc des Cytises depuis fin 2021. Son métier ? Une vocation ! Très jeune, Aurore avait la fibre animalière et s’est orientée vers des études la menant à son poste actuel. De L’institut de Genech, au lycée Saint-André à Sury-le-Comtal, en passant par l’Irlande à l’occasion d’un stage en parc, la jeune femme a ensuite posé ses bagages à Bénifontaine. Au quotidien et en équipe, Aurore veille au grain sur les 500 animaux du parc : « Tous les jours, nous commençons par faire le tour du parc pour vérifier que tout est en ordre. Ensuite nous préparons les rations alimentaires pour les distribuer avant de nettoyer les espaces de vie des animaux. Une étape importante qui prend une grande partie du temps de la journée. Nous nous occupons également de l’entretien des lieux, nous assurons aussi la sécurité du site et du public et apportons les soins aux visiteurs en cas d’une urgence. Nous sommes une petite équipe et nos tâches sont très polyvalentes ».
En parallèle, les soigneurs suivent les protocoles vétérinaires en cas de nécessité, et veillent à optimiser leurs espaces de vie. Ils procèdent aussi à l’enrichissement des milieux, une activité très appréciée par Aurore qui est une adepte de l’observation des comportements animaliers : « Avec l’enrichissement, on propose un stimulus pour susciter l’intérêt et occuper les animaux. A l’état sauvage, ils découvrent tous les jours de nouvelles choses. On essaye de leur offrir cela pour éviter l’ennui et les stéréotypies. Pour les suricates par exemple, nous leur avons proposé des bambous avec des trous le long des tiges et ils peuvent en faire tomber des croquettes comestibles pour eux. C’est très intéressant à regarder. »
Un métier aux multiples facettes qui, en plus de viser l’enrichissement des espaces animaliers, contribue également à l’enrichissement des vies des soigneurs, comme du public. Au Parc des Cytises, à Bénifontaine, les soigneurs animaliers proposent désormais aux visiteurs qui le désirent, de nourrir certains animaux et même de leur offrir une petite caresse…
