Comme une évidence pour un musée installé là où les paysages sont riches, sur une ancienne fosse minière, au cœur d’un parc où la nature a une place importante, la nouvelle exposition du Louvre-Lens, « Paysage, fenêtre sur la nature« , invite les visiteurs à découvrir les décors naturels, à pénétrer dans les coulisses de la fabrique du paysage depuis la Renaissance. « Elle est la première exposition d’un cycle de 3 grandes expositions temporaires consacrées à la nature et à l’Homme, explique la directrice du musée Marie Lavandier. Nos visiteurs pourront découvrir en 2023 puis en 2024, « Animaux fantastiques » et « Les mondes souterrains » ».
Avec plus de 170 œuvres exposées, la scénographie permet aux visiteurs, comme lors de balades, de flâner, de se promener, mais aussi de s’y perdre, comme en forêt. Une plongée captivante sur les différentes façons de voir, d’observer, d’illustrer les paysages à travers le temps.
Un dispositif lumineux spécial
Cette exposition, le musée a souhaité la scénographier avec un artiste contemporain, Laurent Pernot. « Nous voulions profiter de son regard différent sur le monde pour enrichir l’exposition« , avance Marie Lavandier. Regard que l’artiste a su apporter avec des éléments de scénographie comme un dispositif lumineux autour de 6 œuvres exposées : une variation de lumière rendant l’œuvre vivante. (en photo ci-dessous). Tantôt le jour, tantôt la nuit, tantôt orageux, tantôt ensoleillé, le paysage s’anime. « Il fallait rappeler que la nature est toujours changeante, toujours en mouvement, précise l’artiste. En changeant l’exposition lumineuse ou la teinte de couleur, les paysages évoluent ».
A voir le reportage de Télégohelle
avec les interventions de Marie Gord et Vincent Pomaréde, commissaires de l’exposition et Laurent Pernot, scénographe.